Les Ondes du Routier
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  Les anciens cibistes font leurs retour, ce qui est très encouragent et motivant pour les nouveaux cibistes.

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AuteurMessage
Pascal 14 ODR 001
Admin
Pascal 14 ODR 001


Messages : 163
Date d'inscription : 26/03/2024

 Les anciens cibistes font leurs retour, ce qui est très encouragent et motivant pour les nouveaux cibistes. Empty
MessageSujet: Les anciens cibistes font leurs retour, ce qui est très encouragent et motivant pour les nouveaux cibistes.    Les anciens cibistes font leurs retour, ce qui est très encouragent et motivant pour les nouveaux cibistes. EmptyLun 15 Avr 2024 - 22:09

Bonjour à tous ,

Merci à tous ceux qui on bien voulu répondre à mon article et dire leurs avis sur le sujet .

Je veux rappeler juste une chose, pour ceux qui sont contre payer une taxe j’ai même vu marquer impôt, qu’il l’a paye déjà quand il achète un poste neuf.
Ma question est, qui connais exactement le montant prélevé pour la taxe qu’on appellera
Taxe cibi qu'en on achète un poste neuf ? Moi je pense que, quitte a payer, autant que ce
soit pour quelque chose. Les anciens cibistes font leurs retour, ce qui est très encouragent et motivant pour les nouveaux cibistes. Les encouragements que j'ai sur mon forum sont prometteurs de beaux jours pour l'avenir de notre passion, Les cibistes savent réagir quand il le faut et à chaque manifestation nous avons réussi a faire évoluer la réglementation cibi en notre faveur, aujourd'hui il faut se battre pour garder ce mode de communication libre.


Il faut se mobiliser pour faire bouger les choses et éviter encore une fois de tomber dans l'oubli. J’ai eu l’occasion de converser avec de nombreux routiers à Garonor (Nord-Est de Paris) qui utilisent la cibi tous les jours, Ils préfère la cibi plus convivial au GPS mais un grand nombre ont peur que la cibi redevienne une poubelle comme il y a quelques années.

Ils se rappel aussi qu'en France la station de radiodiffusion Europe 1 avait créé une émission spéciale dans ces programmes, diffusées le soir et qui s’appelait Cibi 1 dans laquelle les cibistes pouvaient intervenir en direct dans l’émission. Aujourd’hui il ne reste plus rien, et pourtant, quand on pense au passé de la cibi, on ne peut oublier par où il a fallut passé pour faire accepter ce moyen de communication libre, il est intéressant de savoir comment la cibi s'est développée pour finalement s'imposer comme le premier moyen de radiocommunication mondial. La CiBi n'aurait pas dépassé ce stade du bricolage pour apprenti-sorciers sans l'apparition en 1958 du transistor qui révolutionnera le monde de la radiocommunication en permettant la miniaturisation des postes. On verra ainsi
au milieu des années 60 la mise sur le marché d'appareils utilisables à bord de véhicules et spécialement conçus pour l'usage du 27 MHz.

Après l'impact d'une évolution technique, ce sera un événement politique qui
aura des conséquences sur le développement de la CB. En 1973 éclate la guerre du
Kippour entre Israël et les pays arabes, entraînant une explosion du prix du
pétrole. Afin de faire des économies d'énergie, les autorités Américaines
décident de réduire sévèrement les limitations de vitesse : pour déjouer les
contrôles de Police et continuer à respecter leurs délais de livraisons les
camionneurs (Truckers en anglais) s'équipent massivement de postes CB. Ce
phénomène reste cependant typiquement Américain : ils sont déjà plus de 2 millions aux États-Unis quand en France on ne trouve que 6000 cibistes à l'époque.

L'impact aux États Unis sera tel que même le cinéma s'inspire de cette nouvelle pratique
et lui consacre en 1975 un film Le convoi, une série télévisée Sherif fait moi peur et un téléfilm White line fever. Après les Westerns, c'est l'époque de gloire des Roadmovies qui mettent en scène de
phénoménales courses poursuites entre des policiers armés jusqu'aux dents et des convois de camionneurs : les cibistes sont devenus les nouveaux indiens. Le film le plus connu Le convoi raconte l'histoire d'une dizaine de camionneurs qui traversent les grandes plaines et se racontent des blagues par l'intermédiaire de la CiBi.



La CB devient si populaire aux États-Unis que les routiers sont rapidement
imités par l'ensemble de la population. La croissance est spectaculaire, et on
comptera en 1976 jusqu'à 30 millions d'utilisateurs, c'est-à-dire plus d'un
Américain sur 10 (Par comparaison on ne trouve qu'un cibiste pour 20 Français
actuellement). Avec 500 000 nouvelles licences accordées par mois, la CiBi devient
même pendant quelques années la plus forte consommation d'électronique de tous
les temps, loin devant les télévisions couleurs ou les calculatrices de poche.
Bonne joueuse, l'administration Américaine encourage d'ailleurs vivement sa
diffusion pour améliorer la sécurité sur les routes.

Paradoxalement, c'est son succès qui entraînera son déclin : les utilisateurs
deviennent si nombreux que les 40 canaux sont bientôt saturés en permanence. La
fin des années 70 marque donc un net recul du phénomène, poussant les fabricants
de CiBi à chercher de nouveaux marchés Outre-Atlantique. Le phénomène arrive alors
en France avec dix ans de décalage par rapport aux États-Unis et sous une forme bien atténuée.

Les débuts de la CiBi Française

Si ce n'est qu'au début des années 80 que la CiBi est devenue un phénomène de mode
en France, on trouve les premiers cibistes dès la fin des années 60. Quelques
Français audacieux, de retour d'Amérique commencent à ramener des postes de CiBi,
et d'autres, à en acheter dans les supermarchés réservés aux troupes
d'occupation Américaines d'Allemagne. Certains construisent leur matériel en
récupérant des postes professionnels. Ils vont parfois jusqu'à utiliser des
boîtes de conserve pour loger leur poste.

On murmure même que les premiers postes CiBi contribuèrent au succès des
manifestations étudiantes de mai 68 : les CRS n'en revenaient pas, les postes
des étudiants étaient plus perfectionnés que les leurs. Jack Drat, qui tient
toujours une petite boutique dans le 3ème arrondissement de Paris se souvient
avec émotion des réunions enfiévrées qui se tenaient dans son arrière boutique,
une des seules à l'époque à vendre des postes.
On trouve en effet vraiment de tout parmi ces pionniers des ondes, du passionné
d'électronique à l'ancien militaire chargé des transmissions pendant la guerre,
en passant par l'aventurier du bout du monde, et l'ambulancier. Leur vrai point
commun c'est cette même soif de communication avec l'inconnu. C'est une passion
qui à l'époque coûte cher : certains dépensent plus de 1500 francs pour pouvoir
s'équiper, ce qui représente à l'époque le salaire moyen d'un mois de travail.
Et encore ne disposent-ils que de postes très rudimentaires ne comportant que 6
canaux, qu'ils sont obligés de modifier en ajoutant des quartz pour leur
permettre d' émettre sur des fréquences restées inutilisées.

Cela suffit cependant amplement pour plonger nos apprentis sorciers dans un
monde entièrement nouveau. Jean Luc Cury, l'un de ces pionniers, revit avec
beaucoup d'émotion ses premiers pas dans l'éther :Il régnait sur la fréquence
un silence inquiétant et on avait l'impression de violer un temple maudit où
personne n'avait encore pénétré. On se sentait surpuissants comme si l'on avait
possédé une arme secrète>>. Il se souvient avec amusement avoir parlé avec des
enfants qui jouaient avec leurs Talkies Walkies : ceux-ci avaient été tellement
étonnés d'entendre une voix inconnue qu'ils étaient partis en larme auprès de
leur mère.

A l'heure du Bi Bop et du GSM où nous sommes saturés de communication mobile, il
est difficile d'imaginer la révolution que représentait la CiBi. Nous étions
encore dans une France très traditionnelle, celle du 22 à Asnières ., où le
commun des mortels attendait des années avant d'avoir le téléphone à domicile et
où l'évocation du minitel rose ou du téléphone de voiture aurait relevé de la
science fiction. Il n'y avait pas non plus la même liberté d'expression
qu'aujourd'hui, mais on la découvrait sur la CiBi.

L'enthousiasme de ces défricheurs des ondes suscite très rapidement la création
d'une myriade d'associations militant pour la reconnaissance officielle de la CiBi
: l'AFA (Association Française des Amateurs Radio) en 1967, puis l'ARAS (Amical
Radio Assistance Secours) et le SNAC(Syndicat National des Radiocommunication de
Loisir). Les marchands voient eux aussi le parti qu'ils peuvent tirer de cette
nouvelle mode. Premier à se lancer dans la course, François Tourres dès 1974
importe des appareils CiBi venus des États-Unis sous la marque Midland. L'année
suivante s'ouvre à Paris le premier magasin spécialisé, "Guy".

Bien qu'elle commence à prendre de l'ampleur, cette mode passera longtemps
inaperçue des pouvoirs publics : seules quelques professions (ambulanciers,
taxis, policiers...) sont autorisées à utiliser des moyens de communication par
voie hertzienne (on appelait ces émetteurs/récepteurs des radiotéléphones, bien
qu'ils n'aient rien à voir avec les téléphones de voiture que nous connaissons
aujourd'hui). Les autres personnes doivent se contenter de petit Talkies Walkies
pour enfants, jouets dont la distance d'émission ne dépasse pas une centaine de mètres.

Curieusement l'achat de matériel est autorisé mais pas son utilisation. Si la CiBi
en tant que telle n'est ni interdite ni légalisée, elle n'en tombe pas moins
sous le coup de la législation existante : toute émission radio doit obtenir
l'autorisation préalable du ministère des PTT. Les peines encourues peuvent
aller jusqu'à un an d'emprisonnement et 36000 francs d'amende. Faire de la CiBi
dans les années 70 n'était pas de tout repos : tantôt les pouvoirs publics
laissaient faire, tantôt ils décidaient de sévir, intervenant au domicile des
cibistes, les traînant en procès. Gérard se souvient de ces temps de
clandestinité : Tout On raconte même l'histoire d'un Radio amateur qui espionnait la bande
du 27 et rackettait les cibistes, les menaçant de les dénoncer aux pouvoirs publics
s'ils refusaient de lui verser la somme convenue.

Si l'administration a beaucoup renâclé avant de légaliser la CiBi, c'est qu'il
s'agissait de la première brèche ouverte dans le monopole d'Etat sur les
télécommunications et télédiffusions : tout ce qui passait par la voie des ondes
devait être dûment contrôlé par l'Etat et il n'y avait alors ni radio libre, ni
chaînes de télévision privée.... Cette attitude peut paraître un peu rétrograde
aujourd'hui où nous vivons des temps de déréglementation sauvage, mais elle est
tout à fait compréhensible dans le contexte de l'époque.

Le ministère des PTT(Poste Télégraphe et Télécommunication ) avait pensé
proposer aux cibistes de passer par des réseaux de téléconvivialité ou bien de
décaler la fréquence du 27 sur le 900 MHz. Ils ne voulurent jamais en entendre
parler : en effet ils auraient alors dû recourir à des appareils beaucoup plus
perfectionnés et donc encore plus chers pour une propagation encore plus réduite.

L'origine purement Américaine de ce phénomène irrite également les défenseurs de
la francophonie. En 1979, alors même que la CiBi n'est toujours pas légalisée, une
commission essayera d'imposer le terme de Bande Publique (BP) à la place du
terme CiBi. D'autres pour lui donner une connotation plus francophone en font les
initiales de Canaux, transformant le mot cibistes en CB.

Et la CiBi devient un loisir branché

Malgré les réticences des pouvoirs publics, les média s'intéressent de plus en
plus à ce nouveau moyen de communication. Les nouveaux postes qui arrivent sur
le marché deviennent de plus en plus perfectionnés pour un prix toujours plus
bas : les quartz sont dorénavant remplacés par des synthétiseurs de fréquences
qui permettent d'avoir un beaucoup plus grand nombre de canaux. Pendant l'été
80, la CiBi qui n'était jusqu'alors l'apanage que de quelques hurluberlus, devient
un phénomène de mode. C'est soudain l'euphorie : les camionneurs s'équipent
massivement, des centaines d'associations voient le jour. Cinq revues
paraissent, tirant chacune à plus de 40 000 exemplaires... C'est l'époque où
l'on part faire le tour du monde avec un "President Grant" pour tout viatique, où l'on organise
des <> (rencontres dans le langage CiBi) collectifs Place de la Concorde à Paris.

Faire de la CiBi, c'est aussi une forme de contestation et d'appel à la
convivialité. L'heure est à la créativité tous azimuts : les revues de l'époque
ressemblent davantage à des journaux alternatifs qu'aux ersatz d'"Auto moto"
qu'elles sont devenues aujourd'hui : on n'y hésite devant aucun délire graphique ou verbal.

Les pouvoirs publics observent cette effervescence d'un mauvais œil et décident
en novembre 1980 d' interdire purement et simplement l'importation du matériel
CiBi. Dans les semaines qui suivent, un commerçant lyonnais, Raymond Marti voit
ainsi l'administration des douanes saisir les 12 000 postes de son stock. Cet
épisode donne lieu à un procès de 12 ans qui vient tout juste d'être gagné par
le malheureux importateur : les douanes ont été condamnées à payer la plus forte
indemnité qu'elles n'aient jamais eue à rembourser de toute leur histoire.

Mais les cibistes ne l'entendent pas de cette oreille et multiplient les
manifestations spontanées. L'une d'entre elles en rassemblera plus de 15 000 sur
le circuit des 24 heures du Mans. S'apercevant de l'importance de la réaction,
le gouvernement Giscard change de stratégie et annonce une loi pour la fin de
l'année. Le milieu associatif est enchanté mais sa joie est de courte durée : il
n'est pas consulté par l'administration et la norme éditée (répondant au doux
nom de NFC92411) est complètement inadaptée aux besoins des cibistes : elle ne
permet que 22 canaux et 2 watts de puissance alors que la plupart des postes sur
le marché font plus de 80 canaux et sont donc déclarés d'office illégaux. Les
associations déposent un recours devant le Conseil d'Etat : la norme est annulée
pour vice de procédure. Retour à la case départ. Tout reste à faire.

Consciente de l'enjeu électoral, la gauche inscrit la libération des ondes dans
son programme commun et ne promet pas moins de 100 canaux.
Le showbiz et le monde des médias s'entichent également de ce nouveau moyen de
communication : Coluche, Gainsbourg, Renaud, Jean Claude Bouret, Jean Pierre
Foucault, Herbert Léonard, Gérard Lenormand.... se mettent à moduler. La célèbre
collection de charme "Brigade mondaine" publie "Un canal rose pour les
cibistes", tandis que Dalida chante "Confidence sur la Fréquence". La CiBi est bel
et bien devenue un phénomène social donc une force qui comptera dans les
prochaines élections présidentielles : on estime à cette époque le nombre de cibistes à 300 000.

La station périphérique "Europe 1" s'en mêle à son tour et lui consacre très
rapidement une émission quotidienne entre 1 et 2 heures du matin : des cibistes
viennent parler de leur passion, on lance des appels généraux.... Max Meynier
ouvre également aux cibistes sa célèbre émission "Les routiers sont sympas" sur RTL.
Le premier salon de la CiBi s'ouvre au Parc des Expositions de la porte de
Versailles. Il accueille plusieurs dizaines de milliers de cibistes alors
qu'aujourd'hui Saradel, le salon le plus important, en totalise à peine 5000. La
revue QSO Magazine publie un annuaire des cibistes, pour qu'ils puissent se
rencontrer en fonction de leurs affinités.
En 1981, profitant du lancement du deuxième rallye Paris-Dakar, François
Tourres, importateur de la marque Midland, équipe gracieusement chaque véhicule
engagé dans la compétition d'un de ses postes pour leur permettre de communiquer
entre eux, de commander des pièces de rechange, ou même d'avoir des nouvelles de
leur familles restées en France.
Ces postes s'avèrent beaucoup plus performants que les moyens de
radiocommunication officiels et les journalistes les utilisent même pour pouvoir
dicter leurs articles à leurs rédactions respectives. La démonstration est
concluante, la CiBi a fait ses preuves.

Pendant le mois de juillet de la même année, l'émission télévisuelle "Les
dossiers de l'écran" consacre un débat à la CiBi aux heures de grande écoute. Pour
faire une démonstration de l'efficacité de ce nouveau média, un "visu collectif"
passant en direct à l'émission est organisé dans le 18ème arrondissement. Le
lieu de rendez-vous est donné une seule fois sur le canal d'appel : en moins
d'une heure, plus de 500 cibistes arriveront aux grand étonnement des organisateurs de l'émission.

Ce que le gouvernement Giscard avait hésité à réaliser, le nouveau gouvernement
de gauche va l'entraîner définitivement. L'heure est à la liberté des ondes; les
radios libres sont légalisées et la plupart ouvrent leur antenne aux cibistes.
Pourtant, le nouveau gouvernement reste plus tatillon vis à vis des cibistes.
On ne change pas dix ans de censure du jour au lendemain, d'autant plus que les
lobbies anti-cibistes sont nombreux : hauts fonctionnaires des Télécoms,
ministère de l'Intérieur, TéléDiffusion de France mais aussi radio
amateurs...Des réunions et des négociations ont cependant lieu et débouchent en
décembre 1982 sur l'adoption de la norme actuellement en vigueur : 40 canaux en
FM, AM et BLU, puissance maximum de 4 watts.
L'ouverture est si complète que quelques années plus tard, constatant que
beaucoup de jeunes se voient privés de leur loisir favori au moment de leur
conscription, Charles Hernu autorisera l'usage de la CiBi dans les casernes-haut
lieu s'il en est de la liberté d'expression!
Plus sérieusement, on verra un colloque national de l'urgence médicale consacrer
une séance au thème "CiBi et sécurité routière". Enfin, comble de la
reconnaissance officielle : le Parlement Européen prend une résolution en Mars
84 "reconnaissant l'importance et le développement de la CiBi comme moyen
d'expression et de communication."
On compte à cette époque quelques 600 000 cibistes : leur nombre a été multiplié
par deux en moins d'un an. Mais paradoxalement, à l'heure où la CiBi voit enfin
son rôle pleinement reconnu, elle commence à perdre peu à peu de son dynamisme.
Les associations n'ont plus de raison de se battre; la CiBi devenue légale, se
banalise; on en parle moins et on en vient presque à l'oublier. Ce qui n'empêche
pas les ventes de matériels de continuer de progresser et les statistiques du
ministère des Télécoms recensent un million de cibistes à la fin des années 80.
Mais aujourd’hui la CiBi peine a faire son retour, il faut se mobiliser pour
Une amélioration de la réglementation en augmentant les fréquences pour les CiBistes,
augmenter la puissance et avoir un indicatif officiel. Mobilisez vous et faite circuler
entre CiBistes le souhait d’être reconnues comme un moyen de communication
libre et convivial.


73-51 à tous et vive la CiBi
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